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Lifestyle - Une Libanaise à Paris

Le premier « bar à diamants » au monde se trouve à Paris...

Photo César Montana

La créatrice belge Vanessa Tugendhaft, parisienne d’adoption et descendante d’une lignée de joailliers, a toujours eu à l’esprit, dès ses débuts, il y a une dizaine d’années, de démocratiser le diamant. Elle a commencé par poser une rose contour diamants sur un fil rouge, et à sa grande surprise, Madonna l’a tout de suite adoptée. Une belle histoire qui continue : la vedette internationale ne l’a jamais enlevée, et d’autres personnalités, à l’image de la très Parisienne Inès de la Fressange, la journaliste Claire Chazal, l’oscarisée Hillary Swank ou la mondaine Lina Samaan ont adopté ses délicats bijoux seconde peau. Pour Vanessa Tugendhaft, ces femmes sont à la recherche d’une simplicité exacerbée, loin des tapis rouges ostentatoires, et elles ont envie de posséder un bijou comme un grigri.
Vanessa couvre les 5 continents avec 165 points de vente, mais c’est ici, à Paris, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, qu’elle a choisi d’ouvrir son premier concept-store, avec ce bar à diamants où elle propose les bijoux à l’unité. On y trouve toute la panoplie du diamantaire, une manière de faire découvrir l’univers de son travail, avec un leveridge qui mesure les pierres précieuses au centième de millimètre, un instrument pour les trier et une pince pour les manipuler. La question qui intrigue les clientes est : comment choisit-on un diamant ? Pour ce qui est de Vanessa, c’est sa famille, installée à Anvers, qui sélectionne chacune des gemmes proposées dans son écrin parisien.
Ce n’est pas encore dans les mœurs d’offrir une pierre en guise de demande en mariage, mais son mari l’a fait : « Il avait peur de se tromper sur la monture, il m’a offert la pierre ! » Ce n’est pas usuel, mais l’idée de vendre le diamant à l’unité lui est venue en rentrant de Dubaï, avec des minilingots d’or de dix grammes. L’enthousiasme de son entourage fut le déclic : « On ne peut rien faire d’un lingot d’or, alors qu’avec une pierre, on peut tout faire, et surtout monter le bijou de ses rêves, celui qu’on a toujours rêvé de posséder. »
Vanessa Tugendhaft fait des bijoux qu’on ne quitte pas. Une seconde peau qu’on se plaît à multiplier en or jaune, blanc ou rose, ou à mélanger avec des accessoires fantaisie et d’autres bijoux de valeur. « Je ne m’impose rien dans la création, mais c’est sûr que je ne ferais jamais des bijoux ostentatoires », affirme Vanessa. Ces codes sont très forts et lui sont naturels, ce qui lui permet de transformer une idée dans le style le plus épuré et le plus plat possible : un bracelet porte-bonheur en forme de biscuit aux poignets des nouveau-nés, des sacs avec une rose en diamant embossée dans le cuir. Elle propose même une eau diamantée aux trois fragrances or jaune, or blanc et or rose, que la cliente apporte à la boutique, une fois entamée, pour désincruster du flacon la rose, emblématique de la marque, et créer le bijou de son choix. Quand l’or a explosé, Vanessa Tugendhaft a initié le mélange du diamant avec plusieurs matériaux comme le vermeil et l’argent, une ligne parallèle qui fait que le premier prix pour un bracelet en diamant est à 175 euros...
La créatrice belge Vanessa Tugendhaft, parisienne d’adoption et descendante d’une lignée de joailliers, a toujours eu à l’esprit, dès ses débuts, il y a une dizaine d’années, de démocratiser le diamant. Elle a commencé par poser une rose contour diamants sur un fil rouge, et à sa grande surprise, Madonna l’a tout de suite adoptée. Une belle histoire qui continue : la vedette...

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