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Lifestyle - Gospel

Un halo singulier d’Hallelujah

C’est dans le cadre des célébrations du mois de décembre organisées par Solidere qu’a eu lieu vendredi soir une prestation de negro-spiritual à la cathédrale Saint-Georges au centre-ville. The London Community Gospel Choir, un chœur né en 1982, qui a transporté, le temps d’une soirée, les pratiquants d’un soir.

Photo Marwan Assaf

Une des plus belles églises de la ville. Un plafond haut, presque aussi haut que les cieux dont elle se fait porte-parole. Des rangées pleines à craquer. Et les quinze minutes de retard coutumières au Liban. L’entrée des artistes par l’allée centrale : 9 Noirs, 6 tuniques blanches et 3 costumes couleur nuit. Des sourires à tout va. Bref ces artistes-là, on leur donnerait le bon Dieu sans confession. Les mots émouvants du révérend Bazil Meade pour un Liban uni et aimant précèdent ce qui va s’avérer être un moment paradisiaque. Les voix sont nettes. Elles sont fortes. Elles sont pleines de mots et de sentiments. Elles chantent l’amour et le pardon. Elle sourit derrière son micro et lui claque des doigts. Ils applaudissent et le public suit. Hallelujah, kumbaya, Let it be, One Love... Les chants se suivent avec un naturel déconcertant et les spectateurs se lèvent, chantent aussi (moins bien certes, mais avec toute la bonne volonté du monde... On n’aurait pas pu faire mieux).
Le gospel réunit les foules. Ces voix noires sont chaudes et réconfortantes. Et comme s’ils ne pouvaient pas se suffire que de ça, les artistes se dandinent en synchro totale. Ils se sourient, s’encouragent et se félicitent les uns les autres. Il régnait dans cette église hier soir une tension tellement positive que les frissons parcouraient les rangs à chaque vocalise. Comme si le temps d’une chanson, l’espace n’était que félicité. Ces personnes chantent aux fidèles et aux autres. Elles chantent à qui veut bien chanter avec elles. À qui veut bien donner de la voix et du cœur. Elles chantent parce que c’est ce qu’elles font de mieux et qu’elles le font mieux que le commun des mortels.
Les gospels se font rares. Alors quand il y en a un qui fait vibrer les murs de notre capitale, on aime. Et comme celui-ci s’avère être un melting-pot de voix divines, tombées du ciel dans une église, on aime beaucoup.
Une des plus belles églises de la ville. Un plafond haut, presque aussi haut que les cieux dont elle se fait porte-parole. Des rangées pleines à craquer. Et les quinze minutes de retard coutumières au Liban. L’entrée des artistes par l’allée centrale : 9 Noirs, 6 tuniques blanches et 3 costumes couleur nuit. Des sourires à tout va. Bref ces artistes-là, on leur donnerait le bon Dieu...

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