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Lifestyle - Fêtes

Un avant-goût de Noël au musée de l’AUB

Du bois de cèdre et du vermeil pour Alia Mouzannar.

Dans trois semaines, ça sera Noël. Déjà, certaines vitrines de magasins nous offrent un avant-goût de cette fête chaleureuse et conviviale. Bientôt, ce sera la course aux cadeaux, trouver des idées, dénicher le présent idéal... Un vrai casse-tête. Rien que d’y penser, on a mal au crâne ! Depuis hier, la boutique du musée de l’Université américaine de Beyrouth propose un avant-goût des réjouissances de fin d’année avec un marché, devenu au fil des éditions une petite institution menée par deux membres des Amis du musée, Jacqueline Ayoub et May Abou Adal. Mettant à contribution artistes et artisans libanais, elles réussissent encore cette année à nous surprendre, en nous offrant un éventail d’objets créés dans des matériaux variés : alu, argent, bois, cuivre, or, papier mâché, porcelaine, rafia, terre cuite... sans oublier le verre soufflé de Tripoli, où l’artisan souffleur a rouvert son atelier, grâce à la fondation Mikati.
Il y a là tout d’abord les artistes-bijoutières, dont Alia Walid Mouzannar qui, résolument glamrock, signe un étonnant collier (monté sur un ruban en laine bouillie) et des boucles d’oreille, réalisés à partir des supports de cônes produits par le cèdre à Aïn Zhalta et rehaussés de petits tonneaux ovoïdes en vermeille. Un tour de cou très fin arborant « Love & Friends » en phénicien vient trouver sa place parmi les médaillons représentant « L’enlèvement d’Europe » et les subtils accessoires de mode qui sont de retour : les boutons de manchette ! Le tout signé Vivi Corm. Sans oublier Nada Zayni, Aline Fattal, Amal Mouraywid, Annie Bianca, Rania Farsoun, Joumana Dahdah, Sirine Shoucair et Rima Barakat, qui exposent aussi leurs créations.
Par ailleurs, avoir de la belle porcelaine, c’est comme posséder un beau bijou. Les remarquables pièces estampillées Nathalie Khayat sont un réel plaisir pour les yeux.
Randa Rizk tient également une place importante dans cette manifestation : ses ravissants couverts à salade (en argent plaqué) déclinent des manches en os inspirés de figurines de la période perse (exposées au musée de l’AUB). Joyce Khoury Hélou réserve quant à elle une belle surprise avec sa boîte de rangement en bois délicatement peint. De même, il faut absolument s’arrêter devant les photophores d’Alexandra Wardé : des bocaux de « mouné » enrobés d’images d’immeubles modernes ou de vieilles maisons libanaises aux fenêtres ouvertes (découpées) laissent filtrer la lumière des bougies. L’effet est bœuf !
Pour sa part, Mirna Massoud fabrique à la main des objets divers à partir de boîtes de glace, de whisky, des bouchons de bouteilles... Un art de la récupération intelligent et esthétique. Le musée expose en outre des marque-pages plaqués argent représentant la forme épurée du cou du canard ; des bougeoirs dits « eye-idol » inspirés par les figurines de Tell Brak (Syrie, IIIe millénaire), les pochettes de Zein Daouk Jabr imprimées de « eye beads » phéniciens sans oublier les incontournables sapins de Névine Matar. Au menu également, les pieds de lampe de Maryse Makdessi, les vide-poches de Magalie Nahas et les poteries de Nicole Bersuder. Et si l’aluminium est un matériau pauvre, avec Fatma Bsat il se pare de beauté : martelé et orné de bois et de nacre, il vous est offert en plateau.
Bref, la boutique du musée archéologique de l’AUB réserve de vrais surprises... Laissez libre cours à vos envies !

M.M.
Dans trois semaines, ça sera Noël. Déjà, certaines vitrines de magasins nous offrent un avant-goût de cette fête chaleureuse et conviviale. Bientôt, ce sera la course aux cadeaux, trouver des idées, dénicher le présent idéal... Un vrai casse-tête. Rien que d’y penser, on a mal au crâne ! Depuis hier, la boutique du musée de l’Université américaine de Beyrouth propose un...

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