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Culture - Conférence de presse

Oriental, hobo ou latin ?

Le rendez-vous des amoureux de la note bleue n’a pas failli cette année : le Beirut Jazz Festival programme sa cinquième édition dans les Souks de Beirut les 27, 28 et 29 septembre.

De gauche à droite: John Kassabian, Mona Farès et Randa Armanazi. Photo Michel Sayegh

Trois soirées successives se plaçant chacune dans une sphère jazzique particulière, montrant, si besoin est, l’universalité et la versalité de ce genre musical. Il y a des notes bleues orientales, latines et hobos (folk et pop)! C’est ainsi que se présente la 5e édition du Beirut Jazz Festival organisée par Solidere dans les Souks de Beyrouth, dont le programme a été annoncé hier lors d’une conférence de presse tenue au Met Cafe, souk el-Arwam. En présence de Randa Armanazi, directrice des relations publiques de Solidere, de Mona Farès, représentant le ministre du Tourisme, et John Kassabian, directeur artistique du festival.

27 septembre :
al-Madar Band
Place à des sonorités orientales pour la soirée d’ouverture avec al-Madar Band, une formation conçue par le Libanais Bassam Saba, directeur de l’Orchestre arabe de New York. Le multi-instrumentiste Saba, qui passe sans encombre du oud, au nay ou au violon, dirige ici « ses » musiciens en collaboration avec le percussionniste et le batteur April Centrone. Parmi les « guests » de ce concert aux confluences de l’Orient et de l’Occident, le guitariste Gyan Riley Timba, Harris au violon/viola et à la trompette, ainsi que le bassiste polyvalent Brian Holtz.

28 septembre :
Arturo Sandoval
Né à Cuba, il fonde le groupe de fusion jazz-rock Irakere avant de créer son propre orchestre en 1981 et d’enregistrer Straight Ahead (1988). En 1990, il se refugie en Europe pour demander la nationalité américaine, s’installe en Floride et produit de grands albums : Flight to Freedom (1991), Danzon (1993) et Swingin (1996). Après un film qui lui est consacré en 2001, For Love or Country, Arturo Sandoval multiplie les collaborations aux frontières du jazz et des musiques latines, voire du classique (A Time for Love en 2010, qui a raflé deux Grammy). Mais il sait aussi s’approprier le terrain pop, en témoignent ses apparitions avec Celine Dion aux oscars, avec Justin Timberlake aux Grammy Awards et avec Alicia Keys aux Billborad Awards. Sandoval a recu six Grammy Awards, 6 Billboard Awards et un Emmy Award en recompense de sa musique originale du film For Love or Country, à l’inspiration biographique, avec en vedette Andy Garcia.

29 septembre :
Charlie Winston
L’auteur-compositeur et chanteur britannique a effectué dernièrement une folle ascension au sommet, marquant un succès notable en France surtout où quelque 600000 albums ont été vendus. Et pour cause : le dandy bohème s’emploie à faire revivre la saga des hobos, ces itinérants mythiques célébrés par J. Kerouac et Bob Dylan. Entre Chaplin et Churchill, entre Peter Gabriel et Tom Waits, entre folk et pop, ce Charlie Winston séduit et, pour la petite histoire, semble être un habitué du Liban puisqu’il s’y rend souvent, en ami. Mais le 29 septembre, c’est en musicien accompli et plébiscité qu’il sera sur la scène du Beirut Jazz Festival.
Début des concerts à 21h. Les billets sont disponibles (à un prix « encourageant », dixit Randa Armanazi, au Virgin Ticketing Box office).
Trois soirées successives se plaçant chacune dans une sphère jazzique particulière, montrant, si besoin est, l’universalité et la versalité de ce genre musical. Il y a des notes bleues orientales, latines et hobos (folk et pop)! C’est ainsi que se présente la 5e édition du Beirut Jazz Festival organisée par Solidere dans les Souks de Beyrouth, dont le programme a été annoncé hier...

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