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Culture

Huda Asfour au BAC

Houda Asfour accompagnée par deux musiciens. Photo Nasser Trabulsi

Accompagnée d’un percussionniste et d’un bassiste, la jeune musicienne Huda Asfour a envoûté hier soir l’auditorium du Beirut Art Center. Dans une atmosphère épurée et intimiste, sa voix, cristalline et profonde, émergeait tout en douceur, au gré des notes s’échappant de son oud. Imprégnée par la résonance des cordes, l’artiste, touchante par son brin de timidité, chantait avec force les titres de son premier album « Mars – Back and forth » (2011). Un disque qui a vu le jour grâce au prix decerné par la Fondation al-Mawred (2009) qui a financé son enregistrement. Chaque chanson évoque un thème, comme celui de la deuxième intifada, dont elle a été témoin, puisque cette jeune Palestinienne, née au Liban en 1982, a vécu à Gaza et à Ramallah après avoir passé sa jeunesse en Tunisie. C’est en Palestine qu’elle a intégré le Conservatoire national de musique où elle a reçu les enseignements de Khaled Jubran, fondateur en 2000 du Centre Urmawi de musique du Mashreq à Jérusalem. Également ingénieur dans le domaine du génie biomédical, fascinée par la mer et les vagues, Huda Asfour puise son inspiration musicale dans la nature cyclique de la vie. Une nature toujours en mouvement, insaisissable, comme sa musique.

 

N.T.

Accompagnée d’un percussionniste et d’un bassiste, la jeune musicienne Huda Asfour a envoûté hier soir l’auditorium du Beirut Art Center. Dans une atmosphère épurée et intimiste, sa voix, cristalline et profonde, émergeait tout en douceur, au gré des notes s’échappant de son oud. Imprégnée par la résonance des cordes, l’artiste, touchante par son brin de timidité, chantait...

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