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Culture - Nouveauté

Le jeu vidéo fait son entrée au Grand Palais

L’affiche de l’événement.

De ses balbutiements aux productions dernier cri, le Grand Palais revisite quelque cinquante années du jeu vidéo à travers une rétrospective qui permet d’essayer quatre-vingts titres marquants de son
histoire.
Baptisée «Game Story: une histoire du jeu vidéo», cette exposition démarre demain jeudi et doit s’achever le 9 janvier dans la galerie sud-est de l’enceinte, entièrement rénovée pour l’occasion et sur le plafond de laquelle une partie du mythique Pong est
diffusée.
Tout au long du parcours chronologique, les visiteurs découvrent les évolutions qui ont marqué cette industrie encore jeune à travers les différentes machines, mais également ses sources d’inspiration.
De Tennis for Two, petit jeu développé en 1958 grâce à un oscilloscope, aux titres haute-définition en 3D parus sur les consoles actuelles, cette exposition offre un panorama d’un secteur qui a récemment commencé à se plonger dans sa propre histoire.
«On commence à faire ce qui a été fait pour le cinéma dans les années 1960 avec la Cinémathèque, c’est-à-dire qu’on ne jette plus les copies, on commence à les classer, les étudier, les “typologiser”, pour que se dégage ce qu’est l’histoire du jeu vidéo», a expliqué à l’AFP Jérôme Neutres, conseiller du président du Grand Palais.
L’objectif étant de s’adresser au grand public, et non seulement aux joueurs aguerris, des définitions de termes techniques comme «pixel» ou des explications pour différencier les vues à la première et à la troisième personne ponctuent la visite. Et, pour chaque période, des objets d’époque sont présents afin de replacer une œuvre dans son contexte historique.
Le souci du détail a même conduit les commissaires de l’exposition à afficher les plus anciennes productions sur des téléviseurs à tube cathodique «pour que les sensations d’origine soient retrouvées même en 2011», souligne M. Neutres.
Les pièces présentées sont fournies par l’association MO5.com, qui milite depuis plusieurs années pour la création d’un musée permanent. Et, pour que le plaisir de la visite soit complet, quatre-vingts productions sont jouables sur leur support d’origine.
Le public peut notamment essayer la référence du jeu de combat Street Fighter II sur Super Nintendo, le jeu de tir en vue subjective Goldeneye sur Nintendo 64, Donkey Kong sur la NES, la borne d’arcade d’origine du jeu de course automobile Out Run ou le psychédélique Child of Eden sur Xbox 360, sorti en 2011.
Pour éviter les attroupements devant les manettes, les joueurs n’ont donc d’autre choix que de rester debout.
«Game Story: une histoire du jeu vidéo» n’est pas la première exposition dédiée à ce média à voir le jour dans un musée national. L’an dernier, le musée des Arts et Métiers de Paris avait en effet organisé «Museogames», fondée sur le même principe d’histoire du jeu vidéo à rejouer.
Mais «Game Story» pourrait ensuite être organisée à l’étranger, selon M. Neutres, qui a fait état de «contacts» avec d’autres musées intéressés «mais qui attendent de voir le succès au Grand Palais».
De ses balbutiements aux productions dernier cri, le Grand Palais revisite quelque cinquante années du jeu vidéo à travers une rétrospective qui permet d’essayer quatre-vingts titres marquants de son histoire.Baptisée «Game Story: une histoire du jeu vidéo», cette exposition démarre demain jeudi et doit s’achever le 9 janvier dans la galerie sud-est de l’enceinte, entièrement...

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