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Économie - Liban - Rapport

Le secteur immobilier libanais s’essoufflerait-il ?

Le nombre de permis de construire délivrés en 2012 a reflété l’activité du secteur, affichant une légère diminution de 0,84 % à 18 193 permis, tandis que les zones constructibles ont enregistré une chute de 10,85 %, portant la surface à 14,68 millions de m2 en 2012, après une diminution de 6,5 % en 2011.

Le secteur immobilier libanais a affiché une « performance fragile » en 2012, a indiqué le Lebanon Brief de la BLOM Bank dans son dernier rapport. Une performance qui s’inscrit dans un contexte global de ralentissement de l’activité économique avec une croissance du PIB réel estimé à 1 % pour 2012. L’escalade de la violence en Syrie, combinée à une situation politique et sécuritaire interne fragile, a conduit au ralentissement de l’activité du secteur fin 2011, alors même que ce dernier commençait à se stabiliser après le boom immobilier de 2008-2009. « Tandis que les fondamentaux du secteur demeurent solides, ajoute la BLOM Bank, les potentiels moteurs de la croissance restent inexorablement liés aux développements de la situation interne et régionale.


Il est important de souligner que les caractéristiques du secteur immobilier libanais sont établies sur la base d’observations et d’estimations en l’absence de statistiques fiables. S’il est ainsi difficile de prévoir l’évolution du marché, il est à noter que le pays a subi d’importantes destructions depuis la fin de la guerre civile puis, en 2006, des événements qui ont conduit à une phase de reconstruction marquée par une flambée des prix. Ainsi, les prix de l’immobilier libanais ont été marqués par des phases d’augmentation cycliques suivies par des périodes de stabilité. Par ailleurs, étant donné la petite taille du pays et l’urbanisation galopante, la rareté des terrains disponibles, en particulier en ville, continue de maintenir les prix à un niveau élevé. De son côté, l’importance de la demande immobilière ne peut être estimée à l’heure actuelle du fait du manque de données mises à jour concernant les propriétaires. En outre, il est à noter que la diaspora libanaise contribue sensiblement à la demande interne ainsi qu’à la hausse potentielle du secteur immobilier libanais. »

Légère diminution des permis de construire délivrés en 2012
Les promoteurs immobiliers opérant sur le marché libanais estiment de leur côté que les logements disponibles pourraient couvrir la demande actuelle pour une durée de six mois. Le nombre de permis de construire délivrés en 2012 reflète l’activité du secteur, affichant une légère diminution de 0,84 % à 18 193 permis. Cependant, les zones constructibles ont, elles, enregistré une chute de 10,85 % portant la surface à 14,68 millions de m2 en 2012, après une diminution de 6,5 % en 2011. Une telle tendance pourrait impliquer un mouvement des investissements vers de plus petits projets et le passage d’une offre plus étendue à une offre plus sélective.


En ce qui concerne la répartition géographique des projets, le Mont-Liban a capturé le nombre le plus important de nouvelles constructions en 2012 (45,4 % du total de l’activité en termes de nombre de projets), tandis que Beyrouth a enregistré le nombre le plus bas de nouvelles constructions, comptabilisant 5,4 % du total des projets. De leur côté, les livraisons de ciment ont connu une baisse de 4,35 % en 2012, après avoir enregistré des hausses consécutives de 6,18 %, 6,72 % et 16,07 % en 2011, 2010 et 2009 respectivement.
« Le secteur immobilier libanais n’a tout de même pas affiché de signes de détresse, a conclu la BLOM Bank, bien que la question de sa viabilité sur le long terme, pour ne pas dire sa croissance, demeure légitime, particulièrement dans un tel environnement qui manque de transparence et de stabilité. »

 

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Le secteur immobilier libanais a affiché une « performance fragile » en 2012, a indiqué le Lebanon Brief de la BLOM Bank dans son dernier rapport. Une performance qui s’inscrit dans un contexte global de ralentissement de l’activité économique avec une croissance du PIB réel estimé à 1 % pour 2012. L’escalade de la violence en Syrie, combinée à une situation politique et...

commentaires (4)

Le secteur immobilier s'essoufflerait il ...? pour avoir vendu du vent...sans en avoir l'air...!! c'est peut être le bon titre....?

M.V.

20 h 51, le 14 mars 2013

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Commentaires (4)

  • Le secteur immobilier s'essoufflerait il ...? pour avoir vendu du vent...sans en avoir l'air...!! c'est peut être le bon titre....?

    M.V.

    20 h 51, le 14 mars 2013

  • Moi j'aurais mis comme titre : "N'y aurait-il plus d'argent à blanchir au Liban ?".

    Robert Malek

    12 h 58, le 14 mars 2013

  • Spéculation immobilière ! Que de Directeurs... et d'Employés... enrichis... 3ala Dahr il BAUDET. Chou biddou yi7mol la Yi7mol hal HMAR Bhal Mazra3a !

    SAKR LEBNAN

    12 h 49, le 14 mars 2013

  • Le bon titre serait...le secteur de la spéculation immobilière et de la destruction de l'environnement libanais s'essouflerait il? Et bien qu'il s'essoufle et qu'il s'étouffe...nchalla yeftass!

    GEDEON Christian

    10 h 28, le 14 mars 2013

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