Plus en détail, les importations de combustibles pétroliers et minéraux ont augmenté de 101,4 % en glissement annuel pour s’établir à 2,6 milliards de dollars, tandis que les importations non hydrocarburées ont connu une hausse de 3 % à 4,9 milliards de dollars. En termes de volume, les importations ont atteint 5 656 millions de tonnes sur les quatre premiers mois de l’année 2012, constituant une augmentation de 22,3 % par rapport à la même période de 2011. De leur côté, les exportations ont enregistré une chute de 30,9 % à 715 millions de tonnes sur la même période, ce qui a conduit à un déficit de 4 941 millions de tonnes, en hausse de 37,7 % en rythme annuel. Toujours en volume, les importations de combustibles pétroliers et minéraux ont augmenté de 66,4 % en glissement annuel pour s’établir à 2 874 millions de tonnes, tandis que les importations non hydrocarburées ont diminué de 3,9 % annuellement à 2 782 millions de tonnes. Le déficit commercial a atteint 1,23 milliard de dollars en avril 2012, en hausse de 9,1 % par rapport au même mois de l’année précédente. Par ailleurs, il convient de noter que le déficit commercial moyen par mois s’est établi à 1,5 milliard de dollars sur la période couverte. Le ratio de couverture a ainsi atteint 19,6 % sur les quatre premiers mois de l’année de 2012 contre un taux de 21,9 % à la même période de 2011, tandis qu’il a atteint 20,6 % sur le seul mois d’avril 2012 contre 25 % un an plus tôt.
La hausse des importations est principalement due à une augmentation significative de la facture des importations de minéraux et combustibles, toujours selon les mêmes sources. La croissance des exportations a été principalement le fait de l’augmentation mondiale des prix de l’or et de l’argent, avec des exportations d’or brut, de diamants et de métaux précieux, dont la valeur a augmenté de 49 %, soit 213 millions de dollars, et de 6 % en volume sur les quatre premiers mois de l’année. À l’exception de ces derniers, les exportations ont diminué en valeur de 8 %, soit de 71 millions de dollars, ce qui représente le plus bas niveau d’exportation en cinq ans (en termes nominaux). Par répartition géographique, les exportations vers les pays arabes ont connu une hausse de 4 %, principalement due à une augmentation de 19 % des exportations à destination de l’Arabie saoudite. Cependant, cette croissance a été compensée par une diminution de 37 % en glissement annuel des exportations vers l’Irak, en raison de la crise syrienne qui a condamné l’accès aux voies terrestres.
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