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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

De « petits pas » entre Téhéran et Washington

Barack Obama et Hassan Rohani ont affiché leur volonté de donner une chance à la diplomatie sur le dossier nucléaire, mais la rencontre attendue entre les présidents américain et iranien n’a pas eu lieu, preuve de la méfiance tenace qui demeure.
À la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, le président des États-Unis a appelé de ses vœux une relation constructive avec son homologue iranien, récemment investi, qui a reçu un « mandat pour suivre un chemin plus modéré » que son prédécesseur ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad. « Les blocages pourraient s’avérer trop difficiles à surmonter. (...) Mais je suis convaincu qu’il faut essayer la voie diplomatique », a lancé M. Obama. Réclamant des « actes transparents et vérifiables », il a laissé entrevoir « une relation différente, fondée sur les intérêts et le respect mutuels » entre les États-Unis et l’Iran, qui n’ont plus de liens diplomatiques depuis un tiers de siècle. Quelques heures plus tard, à la même tribune, M. Rohani, qui faisait sa première grande sortie internationale depuis son élection le 14 juin, a lui aussi évoqué une possible évolution des relations entre les deux pays. « Si (les États-Unis) évitent de suivre les intérêts à court terme des groupes de pression proguerre, nous pouvons trouver un cadre dans lequel gérer nos différences », a-t-il déclaré.
Les récentes déclarations des responsables américains et iraniens avaient laissé entrevoir une rencontre entre MM. Obama et Rohani, et les couloirs de l’Assemblée générale de l’ONU, grand-messe annuelle de la diplomatie internationale, bruissaient mardi des rumeurs d’une possible poignée de main historique. Espoirs déçus. Selon les mots d’un responsable de la Maison-Blanche s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, « cela s’est avéré trop compliqué à réaliser à l’heure actuelle pour les Iraniens ». M. Rohani a quant à lui expliqué qu’il n’y avait pas eu « assez de temps » pour organiser l’entrevue avec M. Obama.
Toutefois hier, un ministre iranien a évoqué le « ton modéré et respectueux » de M. Obama lors de son discours, qui a été également salué par la presse à Téhéran. « Il semble qu’un nouveau climat s’est instauré avec l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement iranien et toutes les parties internationales tentent de répondre à ce nouveau climat (...) », a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Morteza Sarmadi, selon l’agence ISNA. « Mais sans aucun doute, ce qui est important en politique étrangère ce sont les actes. Si les pays du groupe 5+1 respectent les droits nucléaires de l’Iran dans le cadre du Traité de non-prolifération (TNP), je pense qu’il est imaginable d’arriver à une solution », a-t-il ajouté.
(Source : AFP)
Barack Obama et Hassan Rohani ont affiché leur volonté de donner une chance à la diplomatie sur le dossier nucléaire, mais la rencontre attendue entre les présidents américain et iranien n’a pas eu lieu, preuve de la méfiance tenace qui demeure.À la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, le président des États-Unis a appelé de ses vœux une relation...

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