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Inter-Juventus, jeune révolutionnaire contre vieux général

Le « Derby d’Italie » Inter-Juventus, ce soir (21h45, Beyrouth), concerne certes la première place, guère significative après seulement trois journées de championnat, mais permet surtout aux « Nerazzurri » de se confronter à leur modèle de révolution réussie.
La nouvelle Inter de Mazzarri ressemble-t-elle à la Juve d’Antonio Conte d’il y a deux ans ? « Franchement, il y a de ça, oui », répond le gardien turinois Gianluigi Buffon.
Arrivé en 2011 au divan d’une « Vieille Dame » minée par deux saisons d’échecs (deux 7es places), Conte a formé un groupe qui depuis règne sur l’Italie et a des vues sur l’Europe.
L’Inter rêve de faire la même chose avec Mazzarri, le mage toscan père de la résurrection du Napoli. Enfouie à la 9e place de la série A, 29 mois seulement après avoir été maître du monde, la noble maison noire et bleue s’est confiée à un entraîneur qui ressemble beaucoup à Conte.
Forte personnalité, Mazzarri est comme son collègue de la Juve un adepte de la défense à trois et un docteur méticuleux, limite maniaque, du placement de ses joueurs.
Son Inter est bien partie, elle a gagné ses trois premiers matches sans encaisser de buts, en comptant le 4e tour de Coupe d’Italie face à Cittadella, une équipe de D2 (4-0), mais les « interisti » ont appris à se méfier des séries. La saison dernière, l’équipe du pauvre Andrea Stramaccioni a aligné dix succès de rang à l’automne, avant de plonger irrémédiablement.

L’organisation
de la Juve
Mazzarri a rajeuni l’équipe, à petites doses pour l’instant, mais ce sont encore les anciens qui assurent. Rodrigo Palacio a déjà marqué des buts, et Jonathan et Yuto Nagatomo, qui avaient disparu du onze de départ la saison dernière, font merveille derrière.
Le test contre l’incontestée première puissance de la série A en dira déjà plus sur les ambitions de l’Inter, « qui ne joue pas les Coupes d’Europe cette année », rappelle Buffon.
La Juve, elle, est déjà très à son aise cette saison. Elle a surclassé deux fois une équipe solide comme la Lazio Rome, en Supercoupe (4-0) et en championnat (4-1), et avance forte des certitudes consolidées depuis deux ans.
Son organisation défensive n’a pas d’égale en Italie et peu de rivales en Europe, Arturo Vidal et Paul Pogba semblent partis pour atteindre le très haut niveau mondial, et Carlos Tevez, sa grosse recrue, a déjà marqué un but par match.
Même l’incertitude autour de l’autre attaquant, Mirko Vucinic, n’entame pas la confiance des « Bianconeri ».
Ce grand classique « servira de banc d’essai, ajoute « Gigi » Buffon. C’est une équipe en pleine santé, à la recherche de continuité, et qui donnera du fil à retordre à qui veut gagner le championnat. »
En cas de match nul entre Inter et Juve, le Naples de Rafael Benitez, également parti avec deux victoires, pourrait prendre la première place s’il battait l’Atalanta Bergame. Là comme à l’Inter, la greffe du nouvel entraîneur semble avoir bien pris. Et comme à la Juve, les recrues offensives, José Callejon et Gonzalo Higuain, ont déjà marqué.
Enfin, l’AC Milan, le troisième qualifié en Ligue des champions (avec la Juve et le Napoli), se rend au Torino.

Programme (heure de Beyrouth)

Samedi :
19h00 : Inter Milan – Juventus Turin
21h45 : Torino – AC Milan
Naples – Atalanta.
Dimanche :
13h30 : Fiorentina – Cagliari
16h00 : Hellas Vérone – Sassuolo
Lazio Rome – Chievo
Livourne – Catane
Udinese – Bologne
21h45 : Sampdoria Gênes – Genoa.
Lundi :
21h45 : Parme – AS Rome.
Le « Derby d’Italie » Inter-Juventus, ce soir (21h45, Beyrouth), concerne certes la première place, guère significative après seulement trois journées de championnat, mais permet surtout aux « Nerazzurri » de se confronter à leur modèle de révolution réussie.La nouvelle Inter de Mazzarri ressemble-t-elle à la Juve d’Antonio Conte d’il y a deux ans ? « Franchement, il y a...
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