Rechercher
Rechercher

Sport - Tennis - US Open

Serena et Venus Williams rayonnantes

Les sœurs Williams, qui comptent six titres à elles deux à l’US Open, ont animé la 1re journée de l’US Open, broyant des adversaires qui ne manquent pourtant pas de références.

La numéro 1 mondiale et grande favorite du dernier grand chelem de la saison, Serena, la cadette des sœurs Williams, n’a fait qu’une bouché de l’Italienne Francesca Schiavone, s’imposant sur le score sans appel de 6-0, 6-1 lors de la première journée de Flushing Meadows. Matthew Stockman/Getty Images/AFP

Dans l’après-midi, l’aînée Venus, 33 ans, a corrigé 6-1, 6-2 la Belge Kirsten Flipkens, tête de série n° 12 et demi-finaliste à Wimbledon. En soirée, sous les projecteurs du court central Arthur-Ashe, la cadette Serena, 31 ans, a humilié 6-0, 6-1 l’Italienne Francesca Schiavone, ancienne gagnante de Roland-Garros, qui a donné une accolade à un ramasseur de balles en plein match comme pour rire de sa situation peu enviable.
L’ancienne n° 4 mondiale a en effet encaissé dix jeux d’affilée avant de pouvoir mettre le chiffre « 1 » sur le tableau d’affichage, sous les applaudissements de la foule.
« Quand on parle de Serena, on parle de quelque chose de vraiment unique. C’est l’une des meilleures athlètes de l’histoire (du tennis), avec les Steffi Graf, Billie Jean King, (Martina) Navratilova. Elle a été bien, bien meilleure que moi », a souligné l’Italienne.
« Je savais que j’avais un
tirage difficile face à une ancienne gagnante de grand chelem, alors j’ai essayé d’être supersérieuse », a expliqué l’Américaine aux 16 titres majeurs, dont Roland-Garros cette année, comme Schiavone en 2010 (bien : 2010).
Serena a bien fait de faire fissa (seulement 60 minutes de jeu) car à peine finissait-elle de démolir Schiavone que la pluie s’invitait et forçait les organisateurs à reporter à mardi le premier match de Federer (n° 7), face au Slovène Grega Zemlja.
Sa sœur Venus Williams, qui est la joueuse la plus âgée toujours en lice à New York, a rendu à Flipkens la monnaie de sa pièce après une défaite à Toronto au début du mois.
Si elle parvient en quart de finale de son 60e tournoi majeur, ce qu’elle n’a plus fait en grand chelem depuis trois ans, Venus pourrait y retrouver Serena. En attendant, Venus va affronter au 2e tour la Chinoise Zheng Jie, et Serena la
Kazakhe Galina Voskoboeva.

Nadal toujours parfait
Désormais 60e mondiale, Venus doit gérer les effets du syndrome de Sjögren, une maladie auto-immune dont elle avait révélé l’existence à l’US Open en 2011 et qui lui complique singulièrement sa vie de sportive de haut niveau. Cette saison, elle a aussi dû faire avec des douleurs dorsales qui lui ont gâché la vie : elle n’a joué que huit tournois et n’a pas brillé (3e tour à l’Open d’Australien, 1er tour à Roland-Garros).
« Je n’ai pas souvent joué en bonne santé cette saison, mais je reste positive car je sais que je peux encore bien jouer au tennis, a dit Venus. Parfois, il faut souffrir et perdre plus qu’on ne voudrait, mais je suis toujours motivée. »
Dans le tableau masculin, le n° 2 mondial Rafael Nadal a préservé son bilan parfait sur dur cette année grâce à une seizième victoire, forgée aux dépens de l’Américain Ryan Harrison, 97e mondial (6-4, 6-2, 6-2).
L’Espagnol de 27 ans, qui affiche 54 victoires et 3 défaites cette saison, a déjà remporté la bagatelle de neuf titres en 2013, dont trois Masters 1 000 sur dur.
La surprise est venue d’un qualifié britannique nommé Daniel Evans, vainqueur du Japonais Kei Nishikori, tête de série n° 11 (6-4, 6-4, 6-2). À 23 ans, le 179e mondial n’avait jamais gagné un match dans le grand tableau d’un tournoi du grand chelem.
Il y a un an, Evans jouait un tournoi Futures (3e catégorie mondiale) au pays de Galles pour un maigre chèque de 480 dollars. Sa seule victoire en trois sets sur Nishikori va lui valoir 53 000 dollars, soit 10 000 de plus qu’il n’a gagné durant
toute la saison dernière.
« Cela montre que si l’on peut enchaîner les matches et les victoires, ça peut aller très vite, a indiqué le joueur de Birmingham. Prenez Jerzy Janowicz (14e mondial et demi-finaliste à Wimbledon), il jouait encore un Futures à Sheffield l’an dernier... »
Nishikori n’est pas la seule tête de série à avoir disparu lundi : c’est arrivé aussi au Letton Ernests Gulbis (n° 30) et à l’Espagnol Fernando Verdasco (n° 27), battus en cinq sets par respectivement l’Autrichien Andreas Haider-Maurer et le Croate Ivan Dodig.
Dans l’après-midi, l’aînée Venus, 33 ans, a corrigé 6-1, 6-2 la Belge Kirsten Flipkens, tête de série n° 12 et demi-finaliste à Wimbledon. En soirée, sous les projecteurs du court central Arthur-Ashe, la cadette Serena, 31 ans, a humilié 6-0, 6-1 l’Italienne Francesca Schiavone, ancienne gagnante de Roland-Garros, qui a donné une accolade à un ramasseur de balles en plein match...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut