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Liban

Les tractations se poursuivent, mais pas encore de gouvernement en vue

Rien ne présage un dénouement prochain en matière de formation du gouvernement et d’adoption d’une nouvelle loi électorale. C’est ce qui ressort des commentaires recueillis dans les milieux politiques à ce propos.
Le vent qui souffle du côté de Aïn el-Tiné est un vent d’optimisme. C’est ce qu’a déclaré hier le député d’Amal Ali Khreiss, qui a affirmé que le président du Parlement, Nabih Berry, affichait une attitude « optimiste quant à la possibilité d’une entente en vue de la formation du gouvernement et de l’adoption d’une loi électorale qui serve l’intérêt national, à l’ombre surtout des circonstances difficiles qui prévalent dans la région, en général, et au Liban, en particulier ».
Au niveau du Hezbollah, le vice-président du conseil exécutif, cheikh Nabil Kaouk, a affirmé que son parti « reste disposé à faciliter la formation du gouvernement et l’adoption de la loi électorale, sur base du principe qu’aucune communauté ne doit se sentir visée car, a-t-il dit, l’intérêt de la nation est en totale contradiction avec l’idée de léser, de marginaliser ou d’embarrasser une communauté donnée ». Et d’ajouter : « Nous adoptons une attitude positive à l’égard de nos partenaires de la nation, sauf que nous restons très coriaces face aux tentatives américaines de réaliser des acquis, d’imposer des conditions et de chercher à renouveler leur tutelle », a affirmé le responsable chiite.
Le ministre démissionnaire des Déplacés, Alaeddine Terro, a relevé quant à lui que « la polarisation entre les deux camps politiques reste très accentuée ». « Preuve en est, souligne-t-il, le blocage des négociations pour la formation du gouvernement que nous aurions voulu voir en place le plus tôt possible, espérant qu’il puisse rassembler toutes les forces politiques sans exception. »
« Nous aurions également souhaité un gouvernement qui puisse organiser les élections et faire face aux défis, a déclaté M. Terro. Malheureusement, l’obstination et les conditions imposées au Premier ministre désigné continuent de retarder la naissance du cabinet », a ajouté le député du PSP, visant, dans des termes à peine voilés, le CPL. Selon lui, c’est le même problème qui se pose au niveau de la loi électorale. Le ministre a rappelé à ce propos que certains refusent la loi de 1960, d’autres celle du Rassemblement orthodoxe, d’autres encore la formule mixte. Or, a souligné M. Terro, « le temps passe » et « personne ne sait à ce jour si les élections vont avoir lieu ou si le prolongement du mandat des parlementaires s’imposera ».
« La question de la formation du gouvernement devrait être tranchée bientôt », a déclaré de son côté le ministre démissionnaire de la Jeunesse et des Sports, Fayçal Karamé. Ce dernier a insisté sur la nécessité de s’orienter vers un gouvernement d’union nationale qui puisse rassembler toutes les parties en présence. « À l’ombre des circonstances actuelles qui prévalent au Liban et dans la région, nous ne pouvons pas protéger notre pays sans un gouvernement d’entente », a-t-il souligné.
Le député du PSP, Akram Chehayeb, s’est prononcé en faveur d’un gouvernement « qui s’intéresse aux droits des citoyens et prenne en considération leurs soucis, tout en faisant prévaloir les besoins de l’État et de ses institutions ». « Nous œuvrons de toutes nos forces afin de mettre en place un gouvernement équilibré capable de faire face aux difficultés actuelles et aux soubresauts sur les plans politique, sécuritaire, social et économique », a-t-il déclaré. M. Chehayeb, dans une allusion directe au Courant patriotique libre, a souhaité que soit accordée plus d’importance à « l’intérêt national, plutôt qu’aux calculs en matière de répartition des quotes-parts et de distribution des portefeuilles ».
Évoquant à son tour les conditions posées par le CPL pour la formation du gouvernement, le député du bloc du Futur, Ammar Houri, a tenu à rappeler que la principale tâche qui incombe à la nouvelle équipe est l’organisation des élections. « Cela signifie que le mandat du nouveau gouvernement ne devra pas dépasser quatre mois. » Et de se demander : « Pourquoi l’autre camp insiste-t-il à imposer des conditions que nous considérons rédhibitoires ? Pourquoi la formation d’un gouvernement chargé d’organiser les élections devrait prendre en considération la répartition des quotes-parts de cette manière ? » D’après M. Houri, cela « est une preuve qui montre qu’une partie de l’autre camp ne veut pas que les élections aient lieu ».
De son côté, mettant l’accent sur le tryptique « peuple-résistance-armée », le chef du Parti syrien national social, Assaad Hardane, a indiqué que la première mission que le nouveau gouvernement est appelé à remplir est de plancher en priorité sur « les dossiers de la vie des citoyens et sur les questions socio-économiques ». M. Hardane a en outre insisté sur la nécessité de mettre en place « un gouvernement d’union nationale capable de trancher ». « Il ne suffit pas de proclamer le principe de la distanciation du Liban par rapport à la crise syrienne, il faut aussi que cette décision soit concrétisée par un contrôle des frontières, en empêchant les armes et les combattants de s’infiltrer en Syrie », a-t-il souligné.
La Ligue maronite, enfin, a exprimé sa crainte du retard mis pour former le gouvernement, exhortant le Premier ministre désigné, Tammam Salam, et l’ensemble des parties concernées à « aider à la mise en place d’un gouvernement dont la mission première serait d’organiser des élections libres et transparentes ». À ce propos, la Ligue maronite a exprimé son soutien à la position du chef de l’État, Michel Sleiman, qui a appelé à organiser les élections dans les délais prévus, « sur base d’une loi qui permette l’accès au Parlement de vrais représentants du peuple libanais ».
Le vent qui souffle du côté de Aïn el-Tiné est un vent d’optimisme. C’est ce qu’a déclaré hier le député d’Amal Ali Khreiss, qui a affirmé que le président du Parlement, Nabih Berry, affichait une attitude « optimiste quant à la possibilité d’une entente en vue de la formation du gouvernement et de l’adoption d’une loi électorale qui serve l’intérêt national, à...

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L'AGNEAU DE LA POULE ! L'OEUF DE LA BREBIS ! LA POULE A L'AGNEAU ! LA BREBIS A L'OEUF ! ET TOUT BRÛLE DEDANS ET AUX ALENTOURS...

SAKR LOUBNAN

07 h 45, le 03 mai 2013

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  • L'AGNEAU DE LA POULE ! L'OEUF DE LA BREBIS ! LA POULE A L'AGNEAU ! LA BREBIS A L'OEUF ! ET TOUT BRÛLE DEDANS ET AUX ALENTOURS...

    SAKR LOUBNAN

    07 h 45, le 03 mai 2013

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