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Lifestyle - Hommage

L’homme d’affaires Nijad Farès et le congressman Richard Hanna honorés par l’American Task Force for Lebanon

L’American Task Force for Lebanon, qui ne cesse de développer les liens entre les États-Unis et le Liban, est devenu le dernier salon où l’on célèbre, annuellement, de grandes personnalités américaines, aux racines bien de chez nous.

L’ambassadeur du Liban à Washington, Antoine Chédid.

Le gala 2013 de l’American Task Force for Lebanon (ATFL), qui vient d’avoir lieu, a donné le la du pays du Cèdre, débutant la cérémonie par les hymnes américain et libanais, entonnés par la soprano Cristine Nassif, arrivée en droite ligne du Festival al-Bustan où elle s’était produite.
Cet organisme et les lauréats 2013 ont été salués par l’ambassadeur du Liban M. Antoine Chédid accompagné de son épouse Nicole. Il s’agit de l’homme d’affaires Nijad Issam Farès, du congressman Richard Hanna et de la mezzo soprano Rosalind Élias (présentée dans notre numéro en date du 11 avril 2013).

L’ambassadeur Antoine Chédid et « l’esprit d’entreprise ancestral »
M. Chédid a fait une intervention percutante, mettant l’accent sur la réussite de la descendance libanaise outre-Atlantique, opérant avec « l’esprit d’entreprise ancestral qui circule dans ses veines ». « Quant au Liban même, par où vais-je commencer ? Malgré les incontestables retombées des événements syriens, le président Sleiman, le gouvernement et les Libanais aspirent à se dissocier de la terrible situation syrienne. Notre petit pays est actuellement le havre de 380 mille réfugiés syriens et nous ne sommes pas loin du million. De quoi tirer la sonnette d’alarme au sujet de ce problème de saturation. Par ailleurs, nous sommes, certes, un pays de paradoxes, mais nous sommes aussi un peuple favorisé par notre démocratie », a déclaré l’ambassadeur. Pour lui, la « Déclaration de Baabda » reste la pierre angulaire du consensus national, et il a remercié les États-Unis pour leur soutien à l’indépendance du Liban. « Malgré les conflits traumatisants et les différences d’opinions qui perdurent parfois, les Libanais demeurent attachés au périodique transfert démocratique, comme ce qui arrive actuellement, après la démission du gouvernement », a-t-il ainsi déclaré.
D’autre part, George Cody, directeur des multiples activités de ce lobby, a mis l’accent sur l’une de ses importantes réalisations, en collaboration avec l’institut Marshall, à savoir l’aide aux victimes des bombes à fragmentation et des mines antipersonnel au Liban. Il a aussi annoncé l’installation à Jounieh, le 19 avril, d’une statue de l’ambassadeur Philippe Habib. Richard Holbrook, un autre éminent diplomate-négociateur, l’a qualifié d’«envoyé spécial hors du commun ».
A ensuite pris la parole le président de l’ATFL, Peter Tanous (économiste dans la vie et investisseur bien connu), qui mène le bateau d’une main de maître tout en maniant l’humour. Il a relaté un récent voyage au Liban et a évoqué les faits de ses ressortissants à l’étranger, dont trois célébrés ce soir : Nijad Issam Farès, le congressman Richard Hanna et la mezzo soprano Rosalind Élias.

Nijad I. Farès
Outre les affaires qu’il mène à Houston dans le domaine de l’investissement immobilier et des services pétroliers, Nijad Issam Farès est un jeune PDG qui sait aussi donner du temps à l’humanitaire (notamment au sein du comité des conseillers de l’hôpital Saint-Jude). Sans compter que, depuis vingt ans, on le trouve pleinement engagé dans le bon fonctionnement de l’ATFL. « Je suis très fier, dit-il, d’œuvrer au sein de cette organisation dont la mission et l’intégrité inspirent le respect au Liban et aux États-Unis. Cela, grâce au leadership de Tom Nassif et Peter Tanous. Et, bien sûr, un grand merci à George Cody et son adjoint Deeb Keamy qui font plus qu’il ne leur est demandé. Tous m’ont poussé à être meilleur américain et meilleur libanais. »

Richard Hanna
Richard Hanna, quant à lui, a été élu en 2010 à la Chambre des représentants comme délégué du 22e district de l’État de New
York. Il est originaire du village de Baskinta, que son grand-père, menuisier, avait quitté pour s’établir aux États-Unis, où il a continué à travailler dans son domaine. Son fils avait pris la relève de l’affaire familiale. Et, aujourd’hui, son petit-fils, le congressman Richard Hanna (diplômé en économie et sciences politiques du Reed College de Portland), en a fait l’une des plus grandes entreprises de construction américaines.
Le gala 2013 de l’American Task Force for Lebanon (ATFL), qui vient d’avoir lieu, a donné le la du pays du Cèdre, débutant la cérémonie par les hymnes américain et libanais, entonnés par la soprano Cristine Nassif, arrivée en droite ligne du Festival al-Bustan où elle s’était produite.Cet organisme et les lauréats 2013 ont été salués par l’ambassadeur du Liban M. Antoine...

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