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Culture - Spectacle

Virpi Pahkinen, une performance cosmique !

Impressionnante performance de Virpi Pahkinen qui, en duo avec Oskar Landström, a présenté au cours du week-end, sur la scène du théâtre Monnot, « Scarabée », sa toute dernière création. D’une virtuosité cosmique !

Esthétisme du geste ciselé et du corps dessinant dans l’espace une sculpture animée.  Photo Michel Sayegh

Virpi Pahkinen a «commencé à danser pour oublier Dieu», avait-elle un jour confié au cours d’une interview. Pour oublier les questions existentielles qui ont taraudé sa jeunesse, passée dans un coin perdu de la Finlande. Aujourd’hui, sa danse est littéralement une connexion avec le divin. Une transcendance d’un esthétisme magnifique !
Cette danseuse et chorégraphe finlandaise, venue du patinage artistique, est actuellement l’une des artistes phares de la danse contemporaine scandinave. Après avoir notamment dansé dans les productions théâtrales d’Ingmar Bergman au Théâtre dramatique royal de Stockholm, elle se lance en solo avec ses propres créations au langage d’une puissante et singulière beauté.
Ses performances – acclamées par la critique partout où elle se produit – expriment, incontestablement, sous l’esthétisme du geste ciselé et du corps dessinant dans l’espace une sculpture animée, une vision ésotérique, spirituelle et symbolique de l’univers.
C’est, une fois de plus, le cas dans Scarabée, qu’elle a présenté en duo avec le jeune danseur suédois Oskar Landström au cours du week-end sur la scène du théâtre Monnot, à l’initiative de New Horizon Production et sous le parrainage du consulat général de Suède.
Du coléoptère, symbole de transformation et de résurrection dans l’Égypte antique, Virpi Pahkinen retranscrit sur scène, avec une admirable précision et une complexe synchronisation des gestes et des mouvements, les rituels qui en ont fait, au temps des pharaons, un réceptacle de la puissance divine.
Se glissant avec une incroyable agilité dans le flux des métamorphoses de cet insecte sacré, la danseuse scandinave, au crâne rasé sillonné de quelques fines tresses, fait émerger le scarabée de l’immémoriale conscience collective, à coups de mouvements lents et de gestes à l’énergie maîtrisée jusqu’au bout des doigts.
De l’ombre à la lumière, du repli (solos de mouvements au sol) à l’avènement (dans les duos où les corps deviennent de purs vecteurs d’énergie), de la lutte à l’incantation finale, elle fait jaillir dans l’espace des formes magnifiquement ciselées. Charriant des images de traversées de déserts infinis, de grottes sombres comme la mort s’ouvrant sur des soleils de renaissance et de cycles de vie indéfiniment renouvelés...
Sur une hypnotisante musique, aux nappes d’orgue électro-synthétiques métissées d’accents de cithare indienne, scandée de percussions et d’échos gutturaux (spécialement composée par des musiciens de différentes nationalités: japonais, équatorien, suédois, norvégien et guinéen), les deux danseurs vont ainsi alterner, au cours d’une soixantaine de minutes, solos et duos évocateurs d’ésotérisme pharaonique, de mystères antiques et de cosmologie sacrée.
Pour offrir aux spectateurs une expérience unique en son genre: un spectacle de danse d’un magnétisme spirituel
indéniable!
Virpi Pahkinen a «commencé à danser pour oublier Dieu», avait-elle un jour confié au cours d’une interview. Pour oublier les questions existentielles qui ont taraudé sa jeunesse, passée dans un coin perdu de la Finlande. Aujourd’hui, sa danse est littéralement une connexion avec le divin. Une transcendance d’un esthétisme magnifique ! Cette danseuse et chorégraphe finlandaise,...

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